Saison 2024
Circuit touristique en patrimoine religieux de la région de Portneuf
Saint-Bernardin-de-Sienne de Rivière-à-Pierre
Ouvert les dimanches de midi à 16h du 30 juin au 25 août
Saint-Casimir
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-Charles-Borromée de Grondines
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
501, chemin Sir-Lomer-Gouin
Deschambault-Grondines
(QC) G0A 1W0
Sainte-Famille de Cap-Santé
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-François-de-Sales de Neuville
Ouvert du vendredi au dimanche de 10h à 17h du 28 juin au 25 août
Saint-Joseph de Deschambault
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-Raymond-Nonnat
Ouvert les jeudi de 16h à 19h du 27 juin au 29 septembre
Saint-François-de-Sales de Neuville
Ouvert du vendredi au dimanche de 10h à 17h du 28 juin au 25 août
Saint-Charles-Borromée de Grondines
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
501, chemin Sir-Lomer-Gouin
Deschambault-Grondines
(QC) G0A 1W0
Sainte-Famille de Cap-Santé
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-Casimir
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-Raymond-Nonnat
Ouvert les jeudi de 16h à 19h du 27 juin au 29 septembre
Saint-Joseph de Deschambault
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
Saint-Bernardin-de-Sienne de Rivière-à-Pierre
Ouvert les dimanches de midi à 16h du 30 juin au 25 août
Saint-Joseph de Deschambault
Ouvert du mercredi au dimanche du 26 juin au 18 août 2024
(1834-1839)
Heureusement, le temps de construction de l’église de Deschambault n’a pas duré aussi longtemps que celle de Cap-Santé. C’est au tour de Thomas Baillairgé (1791-1859), architecte et sculpteur de Québec, de dresser les plans d’une nouvelle église qui, au fil de sa construction, a su regrouper plusieurs œuvres artistiques, dont quelques-unes datent du premier temple. Elle contient notamment deux tableaux de Jean-Baptiste Roy-Audy, des autels de Zéphirin Perra Elle témoigne d’ailleurs de l’étroite collaboration entre l’architecte et ses élèves, notamment André Paquet dit Lavallée (1799-1860) pour avoir finaliser l’ornementation intérieure conçue par Baillargé. Sur ce, nous parlons également de l’ensemble statuaire des Baillargés étant le plus ancien du Québec. Il comprend les statues dorées du Christ et de la Vierge qui sont faites par Thomas avec les représentations des saints qui sont peints en polychromie par son père François.
Cette église détient une grande authenticité, particulièrement pour la conservation de ses nombreuses œuvres d’art, et de son décor intérieur rarement modifié depuis. Elle témoigne également la maîtrise des apprentis créateurs de François Baillargé.
Saviez-vous que?
L’église Deschambault, plusieurs musiciens et orchestres se sont démarqués notamment grâce à l’enseignement des Sœurs de la Charité, qui formaient leurs élèves à la vie culturelle, éducative et musicale des villageois. C’est en mémoire de cette tradition musicale qu’une école de musique a été créé en 1994 dans le couvent des sœurs.
En passant par Neuville, Cap-Santé, Deschambault et Grondines, nous observons des œuvres provenant de la famille d’artistes de Portneuf, dont Raphaël Giroux et Antoine Plamondon, sans oublier la place du sculpteur Louis Jobin originaire de Saint-Raymond.
Le site web Portneuf Virtuel contient toutes les informations détaillées en plus d’une documentation visuelle complète des œuvres d’art et décors architecturaux intérieurs des églises de la région de Portneuf.
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Saint-Charles-Borromée de Grondines
Ouvert du mercredi au dimanche du 26 juin au 18 août 2024
(1834-1839)
Cette paroisse prenait anciennement le nom de Saint-Charles-des-Roches. Elle fut rebaptisée Saint-Charles-des-Grondines, parce que les habitants préféraient l’appeler Grondines en raison du grondement des rochers sur le bord du fleuve. Ce qui représentait un lot de difficultés, notamment celle d’être une cible facile pour les boulets de canon des Anglais lors de la Conquête britannique (1759-1760), et le fait que l’église était souvent victime d’inondations dues à la crue printanière. Anecdote, le curé s’était déjà plaint de devoir se rendre à la table de communion en canot. L’église a donc changé d’emplacement physique pour se protéger de ces inconvénients.
Cette église est mis en œuvre par les plans de Thomas Baillargé (1791-1859) en 1831, trois ans avant la construction de l’église Saint-Joseph de Deschambault (1834). Comme nous pouvons le constater, les églises de Neuville, de Deschambault et de Grondines portent d’ailleurs la marque de la famille Baillargé.
Celle-ci a également été travaillé avec la collaboration de plusieurs artisans, dont le sculpteur et entrepreneur Augustin Leblanc (1844 – 1856), reprennent le décor intérieur représentatif de l’esthétique néoclassique. Le style de l’église de Grondines a pris une tournure marquante en 1879 lorsque Zéphirin Perrault (1834-1906) décide de changer les fenêtres pour leur donner une forme d’ogive inspiré de l’approche du néogothique, sans oublier l’apparition des clochers asymétriques d’Alfred Giroux en 1895.
Dans cet établissement, on y présente des œuvres mémorables comme le tabernacle des Levasseur (1745) la chaire dotée d’un abat-voix en coquille. François Baillargé, tant qu’à lui, a réalisé les autels situés dans les transepts.
Saviez-vous que?
D’après certaines rumeurs, les clochers asymétriques d’Alfred Giroux (1845-1909) ne représentaient pas seulement la beauté des plus belles églises de l’Europe, mais aussi le résultat d’une « guerre de clochers ». Comme nous le savons, pour toutes les églises, les clochers sont l’âme du paysage culturel villageois. Cette compétition architecturale s’instaurait entre les villages dans le but créer les plus beaux clochers, ceux qui se démarquent des autres, ayant des caractéristiques différentes pour leur hauteur, leur grandeur, leur style et même leur sonorité.
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Saint-Casimir
Ouvert du mercredi au dimanche du 26 juin au 18 août 2024
(1834-1839)
À partir du XIXe siècle, l’architecture religieuse portneuvoise est principalement
influencée par le style néoclassique, malgré l’apparition de premières réalisations néogothiques en Europe. Durant cette période, les frères Giroux mentionnaient qu’ils devaient se mettre au goût du jour. De là vient l’idée des clochers asymétriques sur l’église Saint-Charles-Borromée de Grondines (1839-1842). L’église de Saint-Casimir (1898-1899) se démarque particulièrement pour avoir été influencée par l’époque
victorienne. Ayant conservé son authenticité, elle constitue un fleuron du travail de la famille Giroux en présentant l’ensemble de leur vision et des innovations de l’époque.
Érigée à la fin du XIXe siècle, cette église de style néogothique présente cinq œuvres de Louis Jobin, sculpteur de la municipalité de Saint-Raymond, dont quatre ornent la nef et le cinquième se trouve à l’extérieur. Ses œuvres s’harmonisent avec l’ornementation de l’édifice, éléments architecturaux d’importance caractérisant le travail des artisans et en particulier de la famille Giroux qui a réussi à intégrer le métal des fonderies locales dans plusieurs ouvrages.
Ses caractéristiques néogothiques reposent particulièrement sur la rosace frontale en bois, qui s’inspire d’un mécanisme d’engrenage, et la sacristie néogothique de George-Émile Tanguay (1887) étant plus vieille que l’église. Nous vous invitons à regarder sa galerie en hémicycle qui encadre le chœur et qui met en valeur l’ornementation de l’église.
Alain Grandbois,
Poète québécois natif de St-Casimir
« Sur une hauteur et face au vieux pont de fer qui enjambe la rivière Sainte-Anne, on ne pouvait rêver meilleure placement pour faire ressortir toute la majesté de cette église aux clochers de haute basilique » .
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Saint-François-de-Sales de Neuville
(1854)
L’église actuelle tire ses origines d’un premier temple, construit en 1696 et graduellement transformé par plusieurs reconstructions, jusqu’en 1854. Bien que le bâtiment lui-même garde peu de traces de l’église d’origine, plusieurs éléments de son décor sont très anciens. En 1801, François Baillargé, architecte et sculpteur de Québec, s’engage à exécuter deux autels latéraux, puis le maître-autel l’année suivante. La réalisation du décor intérieur est ensuite poursuivie par trois sculpteurs de Trois-Rivières reconnus pour leur contribution à l’art sacré : François Normand, François Lafontaine et François Routier. Ils réalisent la riche ornementation du chœur et notamment une corniche, un décor sculpté et plusieurs boiseries sur les murs. Le tout vient créer un ensemble harmonieux avec le baldaquin (1717) de style baroque déjà en place et qui constitue une pièce d’exception. En 1837, la sacristie est agrandie sur deux étages. Enfin, une nouvelle nef est réalisée en 1854, puis on installe le parement de granit actuel en 1915. Par la suite, l’église n’a pas subi de changements significatifs sur le plan du décor, jusqu’à l’installation de la bibliothèque municipale (2017).
Cette église est également reconnue pour ses 27 toiles du peintre Antoine Plamondon (1804-1895), qui fut le premier maire de Neuville en 1855. Cet homme a déjà offert 1000$ à la fabrique de Neuville pour l’achat de l’orgue Napoléon Déry, un instrument aujourd’hui classé objet patrimonial par le gouvernement. Il exigerait cependant d’en être l’organiste à la messe du dimanche
Saviez-vous que?
L’église de Neuville présente le plus ancien décor sculpté et conservé au Québec, particulièrement connu pour son baldaquin qui date de la fin du XVIIe siècle. D’après l’historien de l’art John R. Porter, il est le plus ancien ensemble conservé du Régime français, voire le « seul de tous les anciens baldaquins du Québec à avoir été conservé ». Il aurait été offert à la paroisse en 1717 par Mgr de Saint-Vallier en échange de blé pour nourrir les démunis de Québec, soufrant de famine.
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SaintE-Famille de Cap-Santé
Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h du 26 juin au 18 août
(1754-1767)
L’église Sainte-Famille de Cap-Santé occupe une place dans l’histoire qui remonte à la Nouvelle-France. Bien qu’elle soit commune à plusieurs églises anciennes, son implantation, orientée vers l’Est, se remarque particulièrement dans le paysage. Cette pratique issue de la tradition catholique symbolise le Christ ressuscité au lever du soleil, tout en dirigeant les fidèles vers Jérusalem. L’histoire raconte que l’église aurait été construite deux fois presqu’au même endroit pour ne pas perdre cette vue éblouissante. En 1807, à cause des infiltrations d’eau, les marguilliers ont remplacé le clocheton posé au-dessus du chœur et les clochers à coupoles par les flèches qui demeurent en place aujourd’hui.
Elle est l’une des rares églises du circuit à laquelle les Baillargé n’ont pas collaboré. Le décor intérieur s’est réalisé sur plusieurs années, avec le concours de plusieurs artisans. Une bonne partie de l’ornementation a été achevée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le travail remarquable sur les retables, le chœur et les chapelles, ainsi que la fausse voûte, l’entablement de la chaire, le banc d’œuvre et les tribunes arrière est à souligner. Elle a ensuite été bonifiée par les nombreux trésors artistiques de la paroisse, tels que le Sacré-Cœur polychrome de Louis Jobin (1889) et les vitraux de la firme Hobbs (1923-1926). Sa façade de bois qui imite la pierre de taille se démarque également par l’élégant porche mis en place devant le portail central.
Saviez-vous que?
L’église de Cap-Santé se distingue pour être passée du Régime français (1760) au Régime anglais. En effet, le jour où les Anglais ont pris possession du Québec (1759), sa construction a été interrompue et reprise progressivement au fil des années. La main d’œuvre, les outils et les matériaux furent utilisés pour la construction du fort Jacques-Cartier, également situé à Cap-Santé. Ce n’est qu’en 1761-1762 que le bâtiment fut entièrement couvert et en 1774 que les cloches ont finalement été installées. À l’échelle québécoise, elle compte parmi les rares exemples d’architecture religieuse de style français encore debout depuis le Régime français.
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Saint-Raymond-Nonnat
Ouvert les jeudis de 16h à 19h du 27 juin au 29 septembre
(1900)
L’église Saint-Raymond-Nonnat a été construite, selon les plans de Georges-Émile Tanguay, en 1900 sous la pression démographique du village. Construite par l’entrepreneur Élisée Pagé, elle est représentative des grands projets architecturaux du tournant du siècle. Les dimensions de ce troisième lieu de culte sont colossales soit 55 m de longueur par 24 m de largeur au transept. Parée de granit de Rivière-à-Pierre, elle doit son originalité à sa tour-clocher flanquée de contreforts aux lignes épurées. Le décor intérieur subit de nombreuses transformations au cours des ans et plusieurs artistes reconnus ont laissé leurs traces dont Michel Rigali, Joseph Villeneuve, Gérard Morisset et Marcel Gagnon. En 1966, les retouches des architectes Bélanger et Tremblay font disparaître quelque peu cet héritage. Aujourd’hui, on y retrouve plusieurs œuvres contemporaines dont les vitraux abstraits de la tour-clocher de Jacques Déry (1966), une peinture de Gatien Moisan (1992) et une sculpture de Jacques Bourgault (1981) représentant le Christ ressuscité. En 2006, deux autres sculptures viennent s’ajouter à la collection soit celle de Notre-Dame-de-Lourde et celle du Christ en croix, toutes deux de Louis Jobin, artiste de la région. Quant à l’orgue Casavant de 36 jeux, il y est installé depuis 1917. L’église de Saint-Raymond compte parmi les symboles architecturaux de la région. Située au cœur de la ville, elle est la plus urbaine et probablement la plus « audacieuse » par l’expression de sa modernité.
L’orgue Casavant et frères, un instrument particulier!
De ses 36 jeux, il existe 21 registres de 8′. Le Grand-Orgue, sans Bourdon 16′, se développe autour d’une Montre de 16′ et deux lourdes Montres de 8′. Les inscriptions à l’intérieur de l’orgue font état d’un Tuba Mirabilis de 8′ au Grand-orgue. À chaque clavier, deux pressions différentes alimentent les tuyaux, dont une de 8″. Sur les trois réservoirs, deux sont composés à plis simples et un grand à plis multiples. La construction des pièces de bois qui forment les tables sont disposées dans le sens de la largeur des sommiers, qui fait foi d’une expérimentation à l’époque.